L’interaction de ces deux types d’aides permettrait ainsi, selon le gouvernement, de diminuer la part du financement incombant aux ménages, notamment les très modestes. Pour la CAPEB, simulations à l’appui, il n’en est rien : les restes à charges, y compris pour les plus modestes, seront relevés en 2020. C’est cette incohérence que la CAPEB entend dénoncer au sein du projet de loi de finances pour 2020, même si elle reconnait l’effet « déclencheur » d’une prime par rapport à un crédit d’impôt.
Conclusion : Moins d’aide pour les Ménages
La CAPEB décrit le nouveau projet comme cela :
La complexité du nouveau dispositif le rend extrêmement difficile à expliquer tant par les artisans qui conseillent leurs clients que par les particuliers qui envisagent des travaux. Tout est orienté vers une politique sociale, qui n’est pas une politique environnementale et encore moins un levier économique. Le résultat de ces dispositions sera regrettable : les répercussions sur le marché de la rénovation seront sévères, les passoires thermiques ne seront pas éradiquées, les ménages modestes continueront à utiliser leurs chèques-énergie, et le bilan carbone stagnera pour longtemps. On peut se demander où est le bénéfice de cette réforme, si ce n’est pour les caisses de l’État !
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